Graisse du bas du corps, ce qui marche vraiment

Si vous demandez à une femme quelle partie de son corps elle souhaite affiner, elle vous répondra la plupart du temps les cuisses et les fessiers. La fameuse cellulite est aux femmes ce que la graisse abdominale est aux hommes : l’ennemi public n°1 en matière de silhouette. Beaucoup désespèrent de gommer cette graisse malgré de nombreuses tentatives et les solutions miracles proposées dans les magazines ou par des « experts ».

Inutile de vous enrouler dans du papier cellophane, de vous enduire de marc de café ou de faire des centaines de battements sur le canapé en regardant la télé. Comme toujours en matière de perte de graisse, c’est au niveau des hormones qu’il faut chercher. Ce n’est que de cette façon que vous pourrez comprendre pourquoi ces rondeurs résistent et comment savoir les traiter de manière efficace et définitive.

Si vous avez lu ma traduction d’un article sur le concept de Bio-signature, vous savez que ce qui détermine notre silhouette c’est notre profil hormonal, les interactions avec les aliments que nous consommons, notre routine sportive et de nombreux aspects de notre mode de vie également (sommeil, stress, etc.). Votre miroir est donc un bon indicateur de ce qui se passe dans votre corps et un simple coup d’œil permet souvent de trouver les principaux coupables.

Quelle est l’hormone coupable ?

Avant tout, un petit rappel s’impose concernant les récepteurs adrénergiques. Ceux-ci sont de deux sortes : les bêtas qui augmentent la perte de graisse et les alpha qui empêchent la perte de graisse même si l’on a une activité sportive importante. Or, il se trouve que les femmes ont de grandes quantité de récepteurs adrénergiques alpha au niveau des hanches et des cuisses. Et cela nous amène à notre coupable désigné, les œstrogènes qui augmentent le nombre des récepteurs adrénergiques alpha sur les adipocytes hypertrophiés et augmentent donc considérablement notre capacité à stocker de la graisse dans le bas du corps.

Dans sa classification des profils hormonaux, Charles Poliquin (la référence en matière de bio-signature), décrit le « profil œstrogènes » comme étant les individus dont l’accumulation de graisse au niveau des fessiers et des cuisses reflète des niveaux élevés d’œstrogènes ainsi qu’un mauvais métabolisme des œstrogènes, c’est-à-dire la capacité qu’a le corps à les assimiler. Cette affirmation est soutenue par de nombreuses études qui ont démontré que la graisse du bas du corps augmentait en réponse aux traitements hormonaux et que l’usage de médicaments supprimant la production d’œstrogènes résultait en une prise de graisse au niveau du tronc mais pas au niveau des jambes.

Suffit-il de supprimer les œstrogènes pour régler le problème ? Si vous avez bien suivi les précédents articles, vous savez qu’il n’est pas suffisant de s’intéresser à l’action des hormones seules mais qu’il faut prendre en considération leurs interactions les unes avec les autres. Ce n’est pas tant le niveau d’œstrogènes qui est important mais leur ratio par rapport à la progestérone. Cette dernière permettrait, en effet, de contrer l’effet des œstrogènes en faisant baisser le nombre des récepteurs alpha et en augmentant le nombre des récepteur bêta.

Il ne faut pas non plus diaboliser les œstrogènes puisqu’ils permettent tout de même d’améliorer notre sensibilité à l’insuline et donc d’aider aussi à la perte de graisse et au gain de muscle. Tout est donc question d’équilibre entre ces hormones et vous allez travailler non pas à supprimer les œstrogènes mais à corriger leur présence excessive.

Les causes d’un excès d’œstrogènes

Un excès d’œstrogènes est la conséquences de mauvais choix alimentaires et de facteurs environnementaux.

Les sucres lents et rapides raffinés

lls font augmenter la quantité d’aromatase, enzyme dont le rôle est de transformer la testostérone en estradiol (œstrogène primaire) et donc d’augmenter de stockage de graisse dans le bas du corps.

Consommation excessive de soja

La consommation d’aliments à base de soja est de plus en plus fréquente pour remplacer les produits à base de viande ou de lait de vache. Cependant, une consommation excessive de ces derniers contribue à renforcer l’excès d’œstrogènes.

L’exposition aux xénoestrogènes

Les xénoestrogènes ou oestrogènes environnementaux sont des substances similaires aux œstrogènes et qui en imitent les effets. Ils sont présents dans de nombreux objets du quotidien : bouteilles en plastique, revêtements en téflon, pesticides, herbicides, viandes d’animaux traités aux hormones, traitements hormonaux (pilule, etc.), produits d’hygiène et de beauté.

Des problèmes digestifs

Lorsque la flore intestinale est déséquilibrée, les bactéries intestinales plus nombreuses sont plus à même de défaire des composés et d’en éliminer les déchets grâce à la bile. Les œstrogènes, entre autres déchets, peuvent être réabsorbés, ce qui participera à les augmenter.

La méthylation

Ce processus a, entre autres, une grande influence sur le métabolisme des œstrogènes. Son bon fonctionnement peut être entravé par des carences en zinc, vitamine B6, B12, acide folique, magnésium, etc. Pour savoir si vous avez un dysfonctionnement à ce niveau (c’est le cas pour 40% de la population), il vous suffit de faire un test peu ragoûtant mais très simple : manger des asperges et constater ou non dans les heures qui suivent une odeur inhabituelle de vos urines. Si c’est le cas, cela explique en partie votre difficulté à perdre cette graisse localisée et il sera donc bon de recourir à des suppléments.

Les causes d’une baisse de la progestérone

Pour combattre la graisse qui vous résiste, vous allez avoir tendance à vous lancer dans une routine sportive intensive, en enchaînant footings, séances de vélo d’appartement ou d’elliptique. En sans le savoir, au lieu de perdre là où vous le voulez, vous ne faites qu’accroitre votre résistance à la perte de graisse.

Il faut savoir que les situations de stress psychologique ou physique stimulent les sécrétions de cortisol, l’hormone du stress. Pour créer ce cortisol, le corps va devoir puiser dans les réserves de progestérone qui vont diminuer. En soumettant notre corps à un stress accru on augmente donc le déséquilibre œstrogènes / progestérones. Ces états de stress ont diverses cause :

– Stress psychologique.

– Manque de sommeil.

– Routine sportive trop chargée en longues séances de cardiotraining.

Quelle est la marche à suivre ?

1- Supprimer les aliments raffinés.

2- Limiter les féculents et les graines pour limiter les effets négatifs du cortisol et de l’insuline.

3- Privilégier les légumes verts qui aident le corps à évacuer les œstrogènes, transformer les œstrogènes forts en faibles et inhiber l’aromatase. Les légumes crucifères sont particulièrement indiqués car ils contiennent du Sulforaphane, enzyme qui joue un rôle essentiel dans le métabolisme des xénoestrogènes (brocolis, choux de Bruxelles, épinards, choux-fleur, etc.)

4- Supprimer l’exposition aux xénoestrogènes. Vous pouvez notamment traquer les parabens et le bisphénol-A, opter pour des batteries de cuisine en Inox 18/10 ou en céramique, éviter les produits préparés, notamment en boîte ainsi que l’eau en bouteille, etc.

5- Privilégiez les aliments issus de l’agriculture et des élevages biologiques.

6- Éviter les séances de cardiotraining longue durée et privilégier les séances de musculation avec poids lourds qui permettent d’augmenter les sécrétions d’hormone de croissance qui contrent les effets du cortisol et contribuent donc à rétablir l’équilibre hormonal.

7- Prendre si besoin des compléments en magnésium, zinc, vitamines B.

8- Rétablir l’équilibre de la flore intestinale, notamment avec des probiotiques.

9- Dormir suffisamment

10- Boire de l’eau et du thé vert qui permet d’abaisser les niveaux d’œstrogènes.

11- Rétablir l’équilibre des systèmes sympathique et parasympathique en vous accordant des vrais moments de détente et en vous supplémentant en adaptogènes (supplément à base de plantes ou de racines comme l’Ashwaganda ou le Rodhiola)

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