En finir avec la graisse abominale

Vos alliés contre la graisse abdominale

Les catécholamines

Tout comme le cortisol, les catécholamines (adrénaline, noradrénaline) sont des messages hormonaux générés par les glandes surrénales en réponse à une situation de stress, afin de permettre à l’être humain de lutter ou de fuir. Pour ce faire, elles vont chercher de l’énergie dans les réserves de graisse en activant la lipase, hormone présente dans les tissus adipeux.

Afin que la graisse puisée soit transformée en énergie au plus vite, il faut aller se fournir à la source la plus proche du foie : la graisse abdominale et, vous l’aurez compris, c’est là que ça devient intéressant. On comprend donc pourquoi cette partie du corps contient une grande quantités de récepteurs très réactifs à l’adrénaline : les récepteurs bêta-adrénergiques.

Ces récepteurs, présents dans la membrane des cellules graisseuses, agissent comme de petites serrures. En trouvant les bonnes clefs, on peut ouvrir la porte de la cellule et permettre l’utilisation de la graisse. Dans ce cas, les clefs appropriées sont les catécholamines et, plus particulièrement, l’adrénaline. Une fois que l’adrénaline a ouvert la serrure qu’est le récepteur adrénergique, cela va déclencher toute une série de réactions physiologiques qui vont permettre de brûler des graisses et de préserver la masse musculaire.

Pour attaquer cette graisse abdominale, on n’est plus dans la simple réduction calorique mais dans la recherche des réponses hormonales adaptées. On ne peut donc pas se contenter d’improviser un régime restrictif et une routine sportive mal pensée.

Nous disions que l’adrénaline était sécrétée suite à une situation de stress. Le niveau de stress physiologique que notre corps prend en compte est le même depuis des milliers d’années : fuir ou combattre un animal qui nous attaque ou survivre à une période de famine. Pour favoriser les sécrétions d’adrénaline, à moins d’avoir un tigre à dents de sabre au fond du jardin, il va falloir trouver une activité qui va générer un niveau de stress équivalent. Pensez-vous qu’un footing à rythme modéré, qu’il dure 20 ou 90 minutes, fera l’affaire ? Évidemment, non. C’est la raison pour laquelle il faudra se diriger vers des entrainements intensifs tels que le HIIT (High Intensity Interval Training) ou la musculation avec poids lourds.

Hormone de croissance et testostérone

Comme expliqué précédemment, le cortisol peut aussi aider à brûler de la graisse lorsque les niveaux d’insuline sont assez bas et qu’il est associé aux bonnes hormones : la testostérone et l’hormone de croissance.

Après avoir eu une activité intense qui vous a permis d’échapper à une situation de stress, le corps déclenche la sécrétion d’hormones telles que la testostérone et l’hormone de croissance afin de réparer les tissus endommagés et diriger l’usage d’énergie vers le métabolisme des graisses tout en préservant ou même en fabriquant du muscle. Les mécanismes de réparation de ces deux hormones reconstruisent le corps pour qu’il soit fin, rapide et plus fort afin d’être apte à répondre à la prochaine confrontation.

L’hormone de croissance agit à différents niveaux. Elle permet, entre autres, d’augmenter la masse musculaire mais également de bloquer l’action négative de l’insuline. Lorsque l’hormone de croissance est libéré par la glande pituitaire et qu’elle entre dans le sang, elle est absorbée par le foie qui la transforme en IGF-1 (Facteur de croissance). Cette hormone va empêcher l’insuline de stocker la graisse dans les cellules et va inciter le corps à utiliser la graisse en premier lieu pour la convertir en énergie.

Quant à la testostérone, si elle permet elle aussi de construire du muscle, elle a la particularité d’augmenter le nombre de récepteurs bêta-adrénergiques, nos fameuses serrures de la cellule graisseuse que l’on retrouve en grande quantité au niveau de l’abdomen.

Vous penserez peut-être qu’il suffit de se débarrasser purement et simplement du cortisol. Les choses ne sont pas si simples car l’action de brulage de graisse de l’hormone de croissance et de la testostérone est décuplée lorsque celles-ci sont associées au cortisol. N’oublions pas que cette hormone dont le but est de répondre au stress fait appel à la fois au foie, aux muscles et aux réserves de gras pour créer de l’énergie. L’enjeu va donc être de faire en sorte que les réserves de graisse soient toujours sollicitées mais pas les muscles. Cela en limitant l’action de l’insuline et en favorisant les sécrétions d’hormone de croissance et de testostérone.

Puisque ces hormones sont sécrétées dans le but de récupérer suite à une activité intense, vous avez deviné que c’est ce type d’activité que vous devrez privilégier.

Un commentaire

  • Bonjour, comment effectuer les différents exercices que vous proposez comme par exemple « musculation du haut du corps » ?
    merci,
    malika

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