8 causes qui vous empêchent de perdre du poids

Si malgré tous vos efforts pour perdre du poids vous ne parvenez pas à atteindre vos objectifs, il est temps de chercher ce qui pourrait être à l’origine de ce blocage. Est-ce que cela relève d’un dysfonctionnement ou d’une mauvaise habitude ? Certains facteurs que nous avons tendance à négliger ou dont nous n’avons tout simplement pas connaissance influent de façon très importante sur notre silhouette.

Voici donc 8 pistes à explorer pour optimiser votre perte de poids.

1- Vous êtes fidèle à votre régime

On vous l’a dit et répété, le plus important, c’est la consistance, et même si les résultats ne sont pas immédiats, il faut persévérer.

C’est vrai dans une certaine mesure. Oui, il ne faut pas désespérer et il faut continuer d’avancer, mais non, il ne faut pas s’entêter lorsqu’un régime alimentaire et une routine sportive ne nous conviennent pas. Comme certains le disent souvent à juste titre, la perte de poids, c’est un travail minutieux de détective. Nous sommes tous différents d’un point de vue génétique, hormonal, psychologique, gustatif, au niveau de notre mode de vie, etc. Ces différences influent de façon importante sur la façon dont nos corps réagissent à des changements. C’est donc tout un travail d’analyse et de correction que nous devons mettre en place : être attentif aux signaux que notre corps nous envoie et agir en fonction.

Peu importe les promesses de telle méthode ou le fait qu’une régime marche sur votre mère, votre sœur, votre tante, et vos collègues. Si cela ne vous convient pas, à vous, vous ne ferez qu’augmenter les frustrations sans que vos efforts ne portent leurs fruits.

2- Vous focalisez sur les calories

Pour perdre du poids, il faut évidemment un déficit calorique mais ça n’est pas le plus important. Ce qui compte avant tout, c’est l’aspect hormonal. Il est donc contre-productif voire même dangereux de se mettre en tête de réduire les calories sans autre considération.

Une telle démarche ne peut que favoriser la perte de masse musculaire, augmenter la sensation de faim, les fringales, la fatigue et les baisses de moral. Conclusion, un régime difficile à tenir sur le long terme, puisque trop éprouvant physiquement et moralement, une masse musculaire réduite avec pour conséquence une reprise des kilos perdus dans le meilleur des cas, une prise de poids et une augmentation de la masse graisseuse dans la majorité des cas.

Exit, le dicton « mangez moins et s’entrainer plus », il faut manger mieux, et s’entrainer intelligemment.

L’approche hormonale de la perte de poids c’est savoir ce qu’il faut manger, quand le manger, comment s’entrainer et connaitre l’impact du stress et du sommeil sur le corps. Tous ces éléments impactent nos choix alimentaires, la quantité de nourriture que nous consommons mais ils déterminent également si les aliments seront brûlés ou stockés une fois consommés, et les zones de stockage de graisse qui seront concernées. Enfin ils influent directement sur notre capacité à maintenir une routine alimentaire et sportive sur le long terme.

>> En savoir plus sur l’importance des calories et des hormones

3- Trop de cardio longue durée

C’est souvent de réflexe lorsque l’on prend des bonnes résolutions : on se promet de faire quotidiennement un bonne heure de cardio. C’est bien connu, il faut en faire au moins 45 minutes pour perdre de la graisse.

Eh bien non, tout d’abord, une activité à intensité moyenne n’est pas ce qui permet de brûler le plus de calories de graisse comparé à des activités plus courtes mais plus intenses. Mais, en plus, ce type de routine a surtout des effets négatifs sur le long terme : diminution de la masse musculaire, augmentation des sécrétion de cortisol (hormone du stress et de la graisse abdominale), dérèglements du système nerveux et, par conséquence, dérèglements hormonaux, insensibilité à l’insuline, etc. D’ailleurs les études le prouvent, les coureurs de longue durée qui ne modifient pas leur routine sur le long terme ont tendance à voir augmenter leur masse graisseuse, ce qui donne ce que l’on appelle les silhouettes « skinny fat ».

Il y a d’autres façons d’optimiser sa santé cardio-vasculaire tout en maintenant ou augmentant sa masse musculaire mais aussi en perdant plus de graisse pendant ET après l’entrainement et sans subir les effets négatifs que sont l’épuisement, la baisse de moral, l’augmentation de la faim et des fringales. Privilégiez la musculation avec poids lourds et les séances de cardio training intense mais de courte durée (HIIT).

>> Idée reçue sur le cardio-training

4- Vous êtes stressé

Le stress ne se mesure pas en calories, et pourtant il peut nous faire grossir.

Le stress est un mécanisme naturel de sauvegarde de l’homme qui déclenche un certain nombres de réactions hormonales dont l’augmentation des sécrétions de cortisol. Cette hormone, lorsqu’elle se retrouve en trop grandes proportions favorise les fringales, le goût pour les aliments gras et sucrés, elle augmente aussi considérablement les niveaux de sucre sanguin et par conséquent l’insuline. Conséquence, on brûle moins de graisse, on consomme plus de muscle et on stocke plus de graisse, notamment abdominale. D’autre part, le stress bloque les sécrétions de testostérone, de l’hormone de croissance et de progestérone, des hormones qui, en temps normal, permettent de contenir les effets négatifs de l’insuline et du cortisol.

Par stress, nous entendons le stress psychologique et mais aussi physique (manque de sommeil, restrictions alimentaire extrêmes, routine sportive épuisante, stress digestif, etc.)

>> Pourquoi le stress vous fait grossir ?

5- Le manque de sommeil

Il est tentant de vouloir faire l’impasse sur le sommeil pour grappiller quelques minutes voire heures en plus sur la journée et pouvoir ainsi travailler, s’entrainer, ou simplement se distraire. On peut avoir toutes les bonnes raisons du monde, il faut avoir conscience que le manque de sommeil est nocif à de nombreux égards, y compris en ce qui concerne la perte de poids.

Le sommeil est notre régulateur naturel de perte ou de prise de graisse. Le fait de dormir et d’être dans l’obscurité de la nuit durant un nombre d’heures suffisant chaque nuit permet de réinitialiser notre système hormonal. Ce même système hormonal qui indique au corps comment il doit réagir au monde extérieur. Entendez par-là, entre autres, l’insuline, la leptine, l’adrénaline, le cortisol, les hormones thyroïdiennes et l’hormone de croissance qui déterminent si le corps va stocker ou brûler de la graisse, et dans quelles zones.

Le manque de sommeil et l’exposition prolongée à la lumière artificielle perturbent le fonctionnement de ces hormones et peuvent donc vous rendre résistant à la perte de poids, quelques soient vos efforts sur le plan alimentaire et sportif. D’autre part, les études le montrent, plus on passe de temps éveillé la nuit, plus on est susceptible de grignoter et de faire de mauvais choix alimentaires à ces heures tardives.

L’idéal est de dormir 7 à 8 heures chaque nuit en se couchant avant 22h00.

>> Dormir ou grossir il faut choisir

>> Dormir plus pour perdre du poids

6- Problèmes digestifs & allergies alimentaires

On n’y pense pas souvent, mais les dysfonctionnements du système digestif peuvent expliquer une résistance à la perte de poids.

Lorsque la flore intestinale est déséquilibrée avec une augmentation des composants inflammatoires et des déchets de bactéries nocives, s’ensuivent un certain nombre de dysfonctionnements. Parmi ces troubles, une moindre capacité à absorber le glucose et donc une augmentation logique de la masse graisseuse. L’inflammation provoque également de la rétention d’eau dans le corps et met en alerte le corps, perturbant ainsi le fonctionnement des hormones et enzymes brûleuses de graisse. Les nutriments sont moins bien absorbés et le corps, pour se préserver, se met à stocker la graisse. L’état de fatigue générale qui en résulte encourage à se tourner des aliments gras et sucrés.

Parmi les principaux facteurs qui déséquilibrent la flore intestinale : les allergies et intolérances alimentaires, les infections à levure, les problèmes digestifs chroniques, l’usage d’antibiotiques, etc.

>> Les allergies alimentaires vous font-elles grossir ?

>> Vous voulez perdre de la graisse ? Soignez vos intestins

7- Dérèglements hormonaux et troubles du métabolisme

Les hormones sont un élément essentiel de la prise ou de la perte de poids, et pourtant c’est un aspect que l’on a tendance à ignorer. Il n’est pourtant pas rare de souffrir d’une prise de poids inexpliquée et de se rendre compte finalement qu’elle est le fait d’un dérèglement hormonal. Parmi les causes les plus fréquentes, on trouve les dérèglements de la thyroïde, le syndrome des ovaires micropolykystiques, les carences et/ou déséquilibres d’œstrogènes et progestérone, etc.

Si vous suspectez ce type de dysfonctionnement hormonal, n’hésitez pas à creuser, quitte à devoir frapper à la porte de plusieurs médecins. Il n’est pas rare de devoir batailler pour obtenir ne serait-ce que l’ordonnance pour les examens adéquats. Sans toutefois se transformer en malades imaginaires…

Ensuite, il faut savoir qu’une fois le diagnostique posé, certains dérèglements ne nécessitent pas forcément d’avoir recours et des traitements médicaux lourds. Les hormones bio-identiques d’origine végétale et certains compléments alimentaires naturels font des merveilles dans certains cas.

En amont de ces dérèglement hormonaux, votre résistance à la perte de poids peut également être due à un déséquilibre de vos systèmes sympathique et parasympathique. On pourra également s’intéresser au syndrome métabolique et à la résistance à l’insuline, particulièrement en cas de surpoids ou d’obésité.

>> Les œstrogènes et la perte de poids

>> Votre métabolisme est-il hors-service ?

>> Les personnes obèses ont un métabolisme différent

8- Vous faites confiance aux produits pour régime

C’est assez réconfortant lorsque l’on commence un régime de se dire que l’on peut manger exactement la même chose qu’avant. Merci qui ? Nos petits industriels qui prennent si bien soin de nous. Eh bien non, non seulement c’est illusoire mais c’est même tout à fait contre-productif.

On peut bien évidemment manger bien et manger des aliments qui nous font plaisir, mais non, on ne peut pas manger exactement comme avant.

Les produits pour régime sont, dans la majorité des cas, à fuir : les listes d’ingrédients n’en finissent pas, ils sont emplis de produits chimiques et nocifs, d’édulcorants pour pouvoir se dire « sans sucre », on surfe sur la peur des lipides pour mettre en avant des produits 0% qui sont pourtant plus riches en glucides que leur équivalents non light, on encourage à consommer des aliments conforts dont le goût ne fait qu’entretenir l’envie de sucré et on propose des substituts de repas (soupes, barres, etc.) qui ne comblent absolument pas la faim tant les portions sont petites. Tout est fait pour augmenter les frustrations, les fringales et par conséquent les écarts en tout genre, et pour dérégler votre corps qui ne reconnait pas les produits chimiques que vous lui injectez.

Restez donc à l’écart des rayons dits diététiques. Privilégiez les produits les plus bruts possibles, idéalement issus de l’agriculture biologique. Apprenez à gérer les macro-nutriments en fonction des réactions de votre corps et trouvez des aliments que vous aimez mais qui sont également denses sur le plan nutritif et rassasiants.

>> 7 raisons d’éliminer les produits transformés de votre alimentation

>> Les faux amis de la perte de poids

Que faire de tout cela ?

Avoir des pistes c’est une première étape, mais cela ne constitue pas forcément une solution. Ce ne sont que des pistes à explorer et qui peuvent expliquer une résistance à la perte de poids.

Seulement, là où les choses se compliquent, c’est que différents maux peuvent avoir les même symptômes. Pire, un mal peut être à la fois la cause et la conséquence d’un autre mal. Certains changements auront des conséquences positives immédiates, mais pour d’autres, il faut faire preuve de beaucoup de patience, avancer de façon progressive en sachant que cela peut prendre des semaines ou des mois, voire plus…

L’alimentation compte toujours

Le but de cet article n’est évidemment pas de vous dire que les changements alimentaires ne comptent pas. Ils restent un facteur très important pour votre objectifs mais également pour votre santé, néanmoins ils ne sont pas suffisants.

Si vous avez besoin d’assainir votre alimentation, de vous débarrasser de votre dépendance aux glucides et de vos fringales, je vous invite vivement à suivre le protocole de sevrage de mon programme « En finir avec les fringales, le sucre et la junk food », que vous trouverez en cliquant sur l’image ci-dessous.

 

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